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Rochegude

Vierge du voeu

Vierge du voeu de Rochegude, située sur un terrain isolé. Elle a été érigée en 1866, restaurée en 1880, 1936 et 1980, année où a été rajoutée une plaque "pour redire la confiance de Rochegude à Notre-Dame". Elle est dite "de la rue du Bac", en référence au lieu d'apparition mariale présumé à Catherine Labouré en 1830, et à l'apparence de la Vierge Marie sur les "médailles miraculeuses", créées à la suite de ces événements.

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L'origine de la statuaire des Vierges du voeu, visible dans plusieurs communes de la... Lire plus

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Informations

Coordonnées

Adresse : Rochegude , 26790 Rochegude
Coordonnées GPS : 44.244666 , 4.831775
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Thématiques & ressources
Thématiques
  • Monument
  • Drôme
  • Dévotion populaire
Description complète du lieu

Vierge du voeu de Rochegude, située sur un terrain isolé. Elle a été érigée en 1866, restaurée en 1880, 1936 et 1980, année où a été rajoutée une plaque "pour redire la confiance de Rochegude à Notre-Dame". Elle est dite "de la rue du Bac", en référence au lieu d'apparition mariale présumé à Catherine Labouré en 1830, et à l'apparence de la Vierge Marie sur les "médailles miraculeuses", créées à la suite de ces événements.

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L'origine de la statuaire des Vierges du voeu, visible dans plusieurs communes de la Drôme, est double. Le 9 juillet 1944, à Die, l'abbé Jean Bossan pousse ses paroissiens à implorer la protection de la Vierge et à faire le vœu d'ériger une statue en son honneur si la ville est protégée. L'évêque de Valence-sur-Rhône, Monseigneur Camille Pic, lance ensuite le mouvement départemental par le biais de la Semaine religieuse du diocèse de Valence-sur-Rhône, Die et Saint-Paul-Trois-Châteaux du 26 juillet 1944. La date du vœu est fixée le 15 août 1944, fête de l'Assomption.

La réalisation des statues est confiée le plus souvent à des sculpteurs locaux ou régionaux, tels Gaston Dintrat, les époux Hartmann, réfugiés à Allex, le père Duilio Donzelli et son fils Dante de Valence-sur-Rhône, les ateliers Bachini et Vermare de Lyon. Les statues sont d'inspiration très diverses : Vierges à l'enfant couronnées, Vierges non couronnées dotées ou non d'une auréole, Vierges de Lourdes, Vierges en pleurs, Vierges à l'étoile, Vierges Notre-Dame des Foyers. Il convient d'y ajouter les statues antérieures à 1944, devenues Vierges du voeu par la suite.

Source: OLLIVIER-ELLIOTT P, "Une Provence de senteurs", 2003, p. 83.

Renseignements: Jean-Noël Couriol

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