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Loriol-sur-Drôme
Camp d'internement de Loriol
Monument commémoratif, inauguré en 2017, à l'emplacement du dernier bâtiment de l'usine Poulenc détruit en 2008. Entre 1939 et 1941, l'usine désaffectée a servi de camp d'internement pour ceux que le régime de Vichy appelait les "indésirables": juifs, étrangers, communistes, francs-maçons, personnes suspectées de mettre en danger l'ordre public.
Entre septembre 1939 et juin 1940, sont enfermés principalement les ressortissants des puissances ennemies. Ainsi, de nombreux Allemans antinazi ayant fui le régime dans... Lire plus
Coordonnées
- Monument
- Persécution
- Lieux d’internement
- Drôme
- Mouvements de population
Monument commémoratif, inauguré en 2017, à l'emplacement du dernier bâtiment de l'usine Poulenc détruit en 2008. Entre 1939 et 1941, l'usine désaffectée a servi de camp d'internement pour ceux que le régime de Vichy appelait les "indésirables": juifs, étrangers, communistes, francs-maçons, personnes suspectées de mettre en danger l'ordre public.
Entre septembre 1939 et juin 1940, sont enfermés principalement les ressortissants des puissances ennemies. Ainsi, de nombreux Allemans antinazi ayant fui le régime dans leur pays se retrouvent enfermés à cause de leur nationalité. L'artiste Max Ernst par exemple, y a été hébergé.
Le 20 août 1940, il est réouvert pour recevoir "les indésirables étrangers, c'est-à-dire les individus placés en résidence surveillée à la demande des préfets, mais aussi "les indésirables au point de vue de la sécurité intérieure" (militants communistes, etc.). Le camp est fermé définitivement, le 4 mars 1941.
Source: MAURAN H, GIRAUDIER V, SAUVAGEON J, SERRE R, Des Indésirables. Les camps de travail et d’internement durant la Seconde Guerre mondiale dans l’Ardèche et la Drôme, éditions Peuple Libre - Notre Temps, Valence, 1999. Denis Peschanski, Des étrangers dans la Résistance, Les éditions de l’Atelier, Paris, 2002.