Malleval-en-Vercors

Plaque en mémoire des deux maquisards, Antoine Sanlaville et Joseph Gervasoni, fusillés par les allemands le 29 juillet 1944, au cours de leur tentative d'exfiltration du maquis du Vercors.

Antoine Sanlaville est né le 31 mai 1920 à Villefranche-sur-Saône (Rhône) était marié avec deux enfants. Ouvrier-scieur à Autrans, il entre de mars à octobre 1941 aux chantiers de jeunesse (groupe 6 Autrans - dépendant du groupement 11 de Villard-de-Lans) puis intègre le compagnie civile d’Autrans où il est chargé du ravitaillement de plusieurs camps et de la récupération de parachutages jusqu'au 5 juin 1944. À cette date, il est dirigé vers la compagnie « ouvrière » qui travaille à la construction du terrain « Taille-Crayon ». Le 7 juillet 1944, il rejoint la compagnie « Radio », placée sous les ordres du capitaine Bennes, Bob où il est chargé des communications internes du Vercors.

Après l’occupation du Vercors et l’ordre de dispersion, avec un petit groupe, il tente de rompre l’encerclement en passant par l’ouest du Vercors. Malheureusement, le groupe est trahi par un milicien infiltré qui s’était joint à eux. Ils tombent dans une souricière dans le bas Malleval, au hameau dit « des Belles » : quatre d’entre eux sont tués, un seul parvient à s’échapper miraculeusement. Antoine Sanlaville et Joseph Gervasoni sont blessés, ils réussissent à se replier sur les hauteurs de Malleval, entre le pas de Pré-Coquet et la fontaine de Bury, au lieu-dit « Patente ». Le 29 juillet, lors de l'attaque des maquis de Malleval par la Wehrmacht, ils sont capturés par une patrouille allemande, fusillés, et leur corps jetés dans une baraque et brûlés.

Lors du défilé de la Libération de Romans-sur-Isère, le rescapé du groupe a reconnu le milicien qui paradait dans le défilé. Ce dernier fut arrêté et jugé par un tribunal militaire.

Sources:

Musée de la résistance en ligne

MémorialGenWeb