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Autrans-Méaudre en Vercors
Stèle de cimetière
Sur cette stèle il nous est donné à lire les mots suivants: "Ici repose le lieutenant Jean Ruettard, Cdant de la 2e S.E.S. du 153e R.I.A., Officier F.F.I., mort pour la France à l'âge de 30 ans, fusillé par les allemands le 9 mars 1944".
Jean Ruettard, après s'être engagé dans l'armée, rejoint le 153ème régime d'infanterie alpine (R.I.A.) à Lanslebourg en Savoie. En 1939, son régiment est affecté sur la ligne Maginot. Il sera ensuite, en 1941, en garnison à Lyon. Il commandait la 2ème section d’éclaireurs-skieurs (S.E.S.) avec le grade de lieutenant. En novembre 1942, suite à la... Lire plus
Coordonnées
- Maquis
- Répression
- Isère
- Résistance armée
- Cimetière
Sur cette stèle il nous est donné à lire les mots suivants: "Ici repose le lieutenant Jean Ruettard, Cdant de la 2e S.E.S. du 153e R.I.A., Officier F.F.I., mort pour la France à l'âge de 30 ans, fusillé par les allemands le 9 mars 1944".
Jean Ruettard, après s'être engagé dans l'armée, rejoint le 153ème régime d'infanterie alpine (R.I.A.) à Lanslebourg en Savoie. En 1939, son régiment est affecté sur la ligne Maginot. Il sera ensuite, en 1941, en garnison à Lyon. Il commandait la 2ème section d’éclaireurs-skieurs (S.E.S.) avec le grade de lieutenant. En novembre 1942, suite à la dissolution de l’armée d’armistice, il rejoint le maquis du Vercors et prend la direction du camp C3.
En mars 1944, Jean Ruettard et le lieutenant Marcel Bilcke, du camp C5 voisin, informé de l'imminence d'une attaque allemande, ordonnent à leurs hommes de se disperser et de rejoindre la vallée n'étant pas assez nombreux et armés face à la Wehrmacht. Le 8 mars, les chefs de groupe décident de récupérer le matériel et de faire disparaître leurs camps afin de d'éviter toute représaille envers la population d'Autrans et de Méaudre. Arrêtés à un barrage allemand à Pont-en-Royans, où un pistolet est découvert en leur possession, ils sont conduits, avec leurs deux camarades F.F.I. (Florantin Prian et Marc Broyer) à la Feldgendarmerie où ils subissent un interrogatoire musclé. Remis aux militaires allant vers Romans le lendemain matin, ils furent fusillés à Beauregard-Baret (Drôme), à une vingtaine de kilomètres de leur point de départ. Leurs corps furent retrouvés le lendemain contre une grange.
Jean-Marie Ruettard fut cité à l’ordre de la division, la Croix de guerre avec palme, la Médaille de la résistance, et la Légion d’honneur avec palme lui furent attribuées à titre posthume.
Source: Le Maitron