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LE PETIT BORNAND-LES GLIERES

Tombe des résistants russes des Glières (Petit Bornand-Les Glières)

Au cimetière du Petit-Bornand se trouve la tombe de deux soviétiques. Ces derniers s'étaient échappés des camps de prisonniers allemands et avaient rejoint la Suisse, d'où ils décidèrent d'intégrer la Résistance en Haute-Savoie. L'un, Alex Zimmermann, fut affecté au camp FTPF Liberté-Chérie, aux Glières en décembre 1943. Il fut rejoint en janvier 1944 par le second, Basile Dorganov. Alex trouve la mort à Entremont lors d'un accrochage avec des camions Allemands. Blessé, il couvre la retraite de ses camarades et y laisse la vie. Basile, quant à lui, meurt accidentellement le 2 août 1944 en... Lire plus

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Informations

Coordonnées

Adresse : Route de l'Église , 74130 LE PETIT BORNAND-LES GLIERES
Coordonnées GPS : 46.005457710807725 , 6.394862635061145
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  • Cimetière
Description complète du lieu

Au cimetière du Petit-Bornand se trouve la tombe de deux soviétiques. Ces derniers s'étaient échappés des camps de prisonniers allemands et avaient rejoint la Suisse, d'où ils décidèrent d'intégrer la Résistance en Haute-Savoie. L'un, Alex Zimmermann, fut affecté au camp FTPF Liberté-Chérie, aux Glières en décembre 1943. Il fut rejoint en janvier 1944 par le second, Basile Dorganov. Alex trouve la mort à Entremont lors d'un accrochage avec des camions Allemands. Blessé, il couvre la retraite de ses camarades et y laisse la vie. Basile, quant à lui, meurt accidentellement le 2 août 1944 en manipulant une mitrailleuse Sten au Mont-Saxonnex.

La plaque est surmontée d'une faucille et d'un marteau inscrits dans une étoile.

Inscription : "Alex Zimmermann (dit Vladimir) 18 janvier 1944 ; Basile Dorganov (2 août 1944). Soldats soviétiques URSS évadés d'Allemagne avaient rejoint la Résistance FTPF aux Glières (camp Liberté-Chérie). Sont glorieusement morts au combat pour la liberté et pour la France."

Une plaque de granit fut ajoutée à la tombe initialement anonyme en 1971. À noter que selon Robert Amoudruz, Pavel Zimmerman ne venait pas d'URSS mais de Belgique. Ce serait son père, officier du tsar, qui aurait fui les révolutions de 1917. Toujours selon Amoudruz, il ne serait pas tombé le 18, mais le 27, lors d'un accrochage entre Liberté Chérie et un convoi d'allemands, dans le défilé des Etroits.

Source : Département de la Haute-Savoie

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